Suggestions de pistes de recherche

Chaque année, l’OCAM est confronté à de nouvelles et anciennes menaces ainsi qu’à la nécessité de renforcer ses connaissances des phénomènes, des méthodes et des réalités juridiques. L’OCAM stimule et escompte des recherches innovantes et surprenantes tant dans des domaines classiques qu’insolites. Les sujets suivants ne sont que des suggestions et servent avant tout de source d’inspiration. Ils ne constituent aucunement une condition préalable pour pouvoir participer au concours de mémoires de fin d’études.

Sujets

  1. Anti-establishment : la différence entre la désobéissance civile, activisme et extrémisme New
  2. Le financement du terrorisme New
  3. Problèmes psychiques et le risque de violence New
  4. Évaluation de la Stratégie TER et de ses plateformes
  5. Comment les CSIL-R peuvent-elles mieux appréhender l’extrémisme de droite d’un point de vue préventif
  6. La menace émanant de l’extrémisme religieux chrétien
  7. Poursuites liées au terrorisme et à l’extrémisme : différences dans les condamnations selon le sexe, l’idéologie et l’âge
  8. La pertinence analytique de concepts tels que la « gauche » et la « droite » au XXIe siècle pour décrire et nommer les mouvements politiques
  9. Comment les défis écologiques peuvent-ils devenir un vecteur de radicalisation et comment les mouvements écologiques peuvent-ils basculer dans l’extrémisme
  10. Analyse des moyens, des canaux et des publics de communication (ou de leur utilisation) par des groupes extrémistes, éventuellement dans un contexte historique, sociologique, linguistique ou psychologique, avec ou sans rapport avec la contre-communication
  11. Éléments communs ou différences sur le plan idéologique entre différentes conceptions extrémistes : Exposer les modèles extrémistes possibles et leur relation avec les actions, la communication ou les motivations
  12. Analyses de discours (écrits, visuels, performatifs) de : la communication extrémiste et terroriste ; l’action antiterroriste ; ou des entités polarisantes en Belgique et à l’étranger
  13. La relation entre la pédagogie, la communication et l’extrémisme en classe et dans l’enseignement
  14. Interactions sociologiques ou historiques entre politique et groupes de population (mutuellement) en ce qui concerne (la politique sur) l’extrémisme et le terrorisme
  15. Influence de puissances ou d’entités étrangères (occidentales, moyen-orientales, africaines, orientales) sur certains groupes démographiques en Belgique ou en Europe (majoritaires et minoritaires) dans le contexte de l’extrémisme et du terrorisme
  16. La radicalisation dans le secteur public et son impact sur la politique
  17. Réflexion sur ou évaluation des approches multidisciplinaires/multi-institutionnelles existantes en Belgique, en Europe et dans le monde
  18. Réflexion sur le développement de nouveaux liens ou nouvelles plateformes de coopération entre partenaires ayant des finalités concrètes différentes mais des cadres de mission globaux convergents (gouvernement, monde universitaire et secteur privé)
  19. Analyse de l’application de méthodologies scientifiques (et de leur pertinence) dans des politiques (de sécurité) fructueuses
  20. Réflexion sur le développement d’outils d’évaluation des politiques en matière de prévention de l’extrémisme violent ou du terrorisme
  21. Études de terrain empiriques ou historiques dans des contextes problématiques anciens et nouveaux liés à des phénomènes extrémistes et terroristes
  22. Chevauchement entre menaces diverses, anciennes et nouvelles, en matière d’extrémisme et de terrorisme
  23. Études pénitentiaires : radicalisation et extrémisme dans les prisons
  24. Études documentaires sur la relation entre troubles mentaux et radicalisation, terrorisme, extrémisme avec une attention particulière pour les troubles de la personnalité en général et (surtout) certaines orientations politiques et culturelles dans le contexte de l’extrémisme et du terrorisme
  25. Psychologie (ou anthropologie) transculturelle dans le cadre du développement de l’identité, des groupes, des émotions relationnelles en ce qui concerne la radicalisation et l’extrémisme dans différents groupes démographiques (sociaux ou culturels). Historiser (placer dans un espace, une époque et un lieu concrets) la psychologie, la culture et la violence politique dans le contexte de l’extrémisme et du terrorisme
  26. Dans quelle mesure la psychologie médico-légale (en particulier les principes de Risques-Besoins-Réceptivité développés par Andrews et Bonta) peut être appliquée dans un cadre (politique) en ce qui concerne l’extrémisme et le terrorisme
  27. Contextualisation psychoculturelle et différentiation dans les stratégies de désengagement
  28. Les processus de groupe et le recours à la violence pour des raisons politiques ou de déploiement de pouvoir
  29. La gestion des risques au niveau local d’un point de vue psychosocial, préventif ou curatif
  30. Examiner si les modèles existants en matière de radicalisation peuvent être utilisés de manière analytique (dans des études post facto) ainsi que prédictive
  31. Réflexions (éthiques, juridiques, économiques, etc.) sur la nature et l’évolution du paysage de la sécurité en Belgique et dans le monde ou sur le développement de la prévention et de la répression en matière d’extrémisme, de radicalisme et de terrorisme.
  32. Analyses de contexte historiques, anthropologiques ou sociologiques (empiriques) de phénomènes, structures ou d’instituts concrets qui, au-delà de l’évidence, peuvent néanmoins impacter le développement (de composantes) du radicalisme, de l’extrémisme ou du terrorisme ou de leur approche
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