Qui sommes-nous?
L’OCAM est le centre fédéral de connaissance et d’expertise qui évalue la menace terroriste et extrémiste en Belgique et envers les citoyens et les intérêts belges à l’étranger et qui en coordonne l’approche. Le service opère sous la tutelle des ministres de la Justice et de l’Intérieur.
L’OCAM assure ses missions en toute indépendance. Cette indépendance garantit des évaluations de la menace neutres et objectives.
Depuis octobre 2020, Gert Vercauteren est le directeur ad interim de l’OCAM.
“Le terrorisme n’apparaît pas en vase clos. Il est souvent précédé d’un processus de polarisation et de radicalisation. Certains individus qui se sentent rejetés de la société deviennent vulnérables à l’influence d’idéologies extrémistes. Dès lors, la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme commence avant tout par la poursuite d’une société inclusive. Nous devons éviter que les problèmes sociétaux se transforment en problèmes de sécurité.
Depuis la crise terroriste de 2016, les services ont beaucoup appris, notamment à délaisser les œillères et à coopérer. Entre-temps, cette coopération a été ancrée structurellement dans diverses plateformes de concertation, tant au niveau national, régional et local ; tant sur le plan répressif que préventif ; avec des outils adaptés pour traiter et partager l’information.“
Téléchargez ici le document sur la mission, vision et valeurs de l’OCAM.
Historique en bref
L’OCAM a connu une croissance considérable ces dernières années, tant en termes d’effectif, de missions que de compétences. Si au cours des premières années, le service a essentiellement établi des évaluations et des analyses de la menace, ses missions se sont considérablement étoffées depuis lors. À titre d’exemples, l’OCAM est le coordinateur de la Stratégie Extrémisme et Terrorisme (Stratégie T.E.R.) et le gestionnaire opérationnel de la Banque de données commune « Terrorisme, Extrémisme, Processus de Radicalisation » (BDC T.E.R.).
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1984 - 1984 – Création du Groupe Interforces Antiterroriste
Le Groupe Interforces Antiterroriste (GIA) a été créé dans notre pays en 1984 dans le cadre de la menace terroriste. À l’époque, la mission principale du GIA était déjà de rassembler et d’analyser des renseignements de manière coordonnée. Les services de de police et de renseignement compétents pouvaient ainsi prendre des mesures appropriées contre le terrorisme en Belgique. Le GIA a été le premier organe de fusion de renseignements de la sorte. Le nombre limité de partenaires du GIA et leur liberté de communiquer ou non des informations ont constitué des obstacles dans la lutte contre la menace terroriste.
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2006 - 2006 – Création de l’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace
L’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace (OCAM) a succédé au Groupe Interforces Antiterroriste (GIA) en 2006. Le concept de base du GIA a subsisté. L’OCAM effectue des analyses et des évaluations sur la base des informations et des renseignements qu’il reçoit de ses partenaires. La grande différence avec le GIA est que les services partenaires sont désormais légalement tenus de communiquer à l’OCAM l’ensemble des informations et renseignements pertinents dont ils disposent.
Les partenaires de l’OCAM
L’OCAM opère sous la tutelle des ministres de la Justice et de l’Intérieur et rend compte au gouvernement par l’intermédiaire du Conseil national de sécurité. Les organes de contrôle de l’OCAM sont le Comité P (organe de contrôle des services de police), le Comité R (organe de contrôle des services de renseignement) et le COC (organe de contrôle de l’information policière). En outre, l’OCAM travaille en étroite collaboration avec le Centre de Crise National, le parquet et, bien entendu, ses différents partenaires.
Le dernier élément de la chaîne concerne les contacts avec les partenaires étrangers, et l’importance d’un partage optimal de l’information avec ces derniers.
Les services d’appui de l’OCAM définis par la loi
Les autres services partenaires de l’OCAM
- Cellule de Traitement des Informations Financières (CTIF)
- Ministère public
- Centre pour la Cybersécurité Belgique (CCB)
- Communautés et Régions
- Partenaires locaux
- villes et communes, fonctionnaires de prévention et de déradicalisation
Cadre légal
Cadre légal et réglementaire de l’OCAM
- Loi du 10 juillet 2006 relative à l’analyse de la menace (loi organique)
- Arrêté royal du 28 novembre 2006 (missions / organisation)
- Arrêté royal du 23 janvier 2007 (statut du personnel)
- Arrêté royal du 24 août 2007 (allocation de fonction du personnel)
- Arrêté royal du 17 août 2018 (4 nouveaux services d’appui)
- Arrêté royal du 29 septembre 2024 (reconnaissance des cultes)
Mesures préventives administratives individuelles (gel des avoirs, Passban, ID-ban)
- Loi du 25 avril 2007 (art. 115 – gel des avoirs) confirmant l’Arrêté royal du 28 décembre 2006 relatif aux mesures restrictives spécifiques à l’encontre de certaines personnes et entités dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme
- Arrêté royal du 28 décembre 2006 relatif aux mesures restrictives spécifiques à l’encontre de certaines personnes et entités dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme.
- Code consulaire (Art. 39/1 et suivants cocnernant les ID-ban, art. 62 et suivants concernant les Pass-ban)
- Loi du 3 juillet 2019 portant modification du Code consulaire
- Loi du 19 juillet 1991 relative aux registres de la population, aux cartes d’identité, aux cartes des étrangers et aux documents de séjour
Banque de données commune « Terrorisme, Extrémisme, Processus de Radicalisation »
- Loi du 29 mars 2024 portant création de la banque de données commune « Terrorisme, Extrémisme, Processus de Radicalisation »
- Arrêté royal du 14 juillet 2024 relatif à la banque de données commune « Terrorisme, Extrémisme, processus de Radicalisation »
Stratégie T.E.R. & CSIL-R
- Plan R approuvé par le Conseil national de sécurité le 14 décembre 2015
- Loi du 30 juillet 2018 portant création de cellules de sécurité intégrale locales en matière de radicalisme, d’extrémisme et de terrorisme
- Stratégie T.E.R. approuvé par le Comité de concertation le 8 septembre 2021
Autres
- Loi du 30 novembre 1998 organique des services de renseignement et de sécurité
- Loi du 1er juillet 2011 (infrastructures critiques)
- Arrêté royal du 23 août 2014 portant organisation de la « Belgian Task Force for International Criminal Justice (BTF ICJ) »
Terrorisme
- 8 juin 1867. – CODE PÉNAL – Titre I ter. – DES INFRACTIONS TERRORISTES
- Arrêté royal du 15 mars 2017 portant reconnaissance d’actes en tant qu’actes de terrorisme au sens de l’article 42bis de la loi du 1er août 1985
- Loi du 15 juillet 2013 modifiant l’article 144ter, § 1er, 1°, du Code judiciaire afin de le mettre en conformité avec la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire, faite à New York, le 14 septembre 2005, et avec l’Amendement de la Convention sur la protection physique des matières nucléaires, adopté à Vienne le 8 juillet 2005 par la Conférence des Etats parties à la Convention
- Arrêté royal du 18 mai 2020 portant fixation du plan d’urgence national relatif à l’approche d’une prise d’otage terroriste ou d’un attentat terroriste
Organes de contrôle
- Loi organique du 18 juillet 1991 du contrôle des services de police et de renseignement et de l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace
- Loi du 11 décembre 1998 relative à la classification et aux habilitations, attestations et avis de sécurité
- Arrêté royal du 22 décembre 2020 portant création du Conseil national de sécurité, du Comité stratégique du renseignement et de la sécurité et du Comité de coordination du renseignement et de la sécurité